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Et moi, à qui je parle quand ça ne va pas ? (Post spécial Directeurs-trices d'écoles !)

J'ai eu ce matin un échange avec une amie directrice d'école indépendante. Une courageuse, une visionnaire, une robuste. Elle me partageait une difficulté du moment, et m'est alors venue cette question, que j'ai pu ressentir lorsque j'étais moi-même directrice d'école : "Et moi, à qui je parle quand ça ne va pas ?". Il m'est alors venue une inspiration que je vous partage aujourd'hui.

Sophie*, j'ai toujours aimé échangé avec elle. J'admire son parcours, j'admire son courage, j'admire sa ténacité dans la tempête et sa capacité à partager ses difficultés. Nous échangeons régulièrement, et nous continuons aujourd'hui, même si je ne suis plus directrice d'école et qu'elle l'est, elle, toujours.

Sophie me partageait ce matin son inquiétude quant à un enseignant de son école, qu'elle savait actuellement très sceptique par la non-directivité des apprentissages des enfants, concept fondamental de son école.

J'ai confiance en Sophie dans sa capacité à trouver ses propres solutions, activer ses propres ressources ou en créer d'autres pour débloquer la situation. Mais ce qui permet justement cela, de trouver ses propres solutions, d'activer ses propres ressources ou en créer d'autres, c'est de pouvoir passer par un moment, un endroit où l'on va pouvoir déposer.

Déposer ce qui coince, ce qui dérange, ce qui tend. Le déposer et en être désencombré.

Or, la difficulté, quand on est directrice d'école (j'utilise ici le terme "directrice" pour faciliter la lecture, tout est également valable pour les directeurs !), peut se résumer par cette question : "Et moi, à qui je parle quand ça ne va pas ?"

Lorsque l'on est habité par un doute, un problème ou une tension et que l'on est un·e enseignant·e, on peut aller en parler à la directrice.

Lorsque l'on est habité par un doute, un problème ou une tension et que l'on est un·e enfant, on peut aller en parler à la directrice.

Lorsque l'on est habité par un doute, un problème ou une tension et que l'on est un parent, on peut aller en parler à la directrice.

Mais quand on est directrice, à qui peut-on aller en parler ?

Parce que je peux vous dire que la plupart du temps, ce que l'on lit en premier lieu dans les yeux d'un des protagonistes de l'école (enseignant, parent ou partenaire) si l'on s'aventure à lui partager ses doutes ou ses difficultés, c'est une lueur de... frayeur !

Et c'est compréhensible.

Pour les parents, les enseignants, les enfants, vous êtes le capitaine du bateau. Pas celui qui dit à tout le monde ce qu'il doit faire, mais celui qui fixe le cap et qui, debout sur la proue du bateau, saura le maintenir même dans la tempête.

Chacun a besoin que vous, directrice, vous soyez sûre de vous. Ou du moins... Que vous lui en donniez l'impression !

A son·sa conjoint·e ?

Se confier à son conjoint ? Croyez bien qu'eux, au bout d'un moment, ils en ont marre...

Et c'est peut-être bien ainsi.

Le processus de création d'une école indépendante est encore tel qu'ils ont probablement déjà utilisé tous leurs crédits d'écoute, de soutien, d'accueil de toutes les difficultés.

Afin de préserver une sphère qui vous permette de véritablement déconnecter, respirer et vous ressourcer, il peut être très pertinent de trouver ailleurs l'oreille bienveillante qui vous permettra de vous questionner, douter, et même flancher.

A un·e ami·e ?

Oui, parfois.

Mais le souci, c'est qu'avec un ami, vous allez certes pouvoir déposer (et c'est déjà beaucoup), mais que vous n'aurez pas forcément l'oreille dont vous avez besoin. Car nos proches, nos amis, et c'est bien naturel, ne veulent pas nous voir dans la difficulté. Ils ont alors parfois tendance à nous proposer rapidement des interprétations, des solutions, et cela nous embrouille plus qu'autre chose...

A un·e psy ?

Oui, pourquoi pas !

Les psys ou autres professionnels de développement personnel peuvent être de formidables ressources.

Mais je me disais qu'il manquait une dernière dimension : la lecture entre les lignes et la vision de votre titanesque bateau.

Quand on a une certaine connaissance de la complexité des choses, de tout ce qui peut se jouer, voire l'expérience de votre place, l'écoute peut aussi amener à lire entre les lignes, faire apparaître des choses que vous ne voyez pas encore. Et cela peut être rudement précieux.

L'inspiration que je souhaitais donc vous partager aujourd'hui est ... Que je vous propose une nouvelle prestation d'écoute, tout spécialement dédiée aux directeurs et directrices d'écoles qui ont besoin de cette oreille disponible, attentive, empathique et avisée !

Que votre besoin soit ponctuel ou régulier, je vous propose de prendre rendez-vous ensemble afin que vous puissiez clarifier et soulager la situation que vous vivez. Et avoir enfin quelqu'un à qui parler quand ça ne va pas, sans mettre en péril votre école.

Rdv sur :

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